The crisis of language and the confusion of the time that led Shlomo Sand to denial and failure
01 Saturday Mar 2014
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01 Saturday Mar 2014
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1-crise du langage : L’ouvrage de Sand, à mon sens, illustre la confrontation anthropologique qui existe, depuis l’exil, entre la définition exogène et endogène du peuple juif, dont le problème est la logique de la causalité sémiotique et culturel. En effet la contrainte idiomatique, conduit à une réduction cléricale de l’identité juive, à partir du moment où les juifs sont exilés ils deviennent objet des nations et le judaïsme va être réduit à une religion (juifs représentants du livre).
Cette réduction cléricale va résolument au bout de plusieurs siècles, et fait apparaitre le juif comme une simple identité religieuse (il suffit d’ouvrir un dictionnaire).Le contre discours devient alors difficile à retenir, car les intellectuels aujourd’hui au lieu d’aller à contre opinion, préfèrent au contraire l’enrichir en étant le réceptacle de l’opinion commune et des définitions sémantiques, ce qui est à mon sens extrêmement grave.
2- la confusion du temps : La méthode de lecture historique à rebours de Sand ignore tout de la dynamique du renouvellement du peuple juif et ignore tout du (toldot Adam=l’ensemencement de l’humain) ce qui dès le départ ne pouvait que arriver vers un résultat erroné (pour être gentille). En ce sens ou il est vrai que le peuple juif n’existe pas comme une réalité donnée…Il n’y a pas chez lui “le design” de Heidegger, car Israël est un projet dont l’identité est en perpétuelle mutation… Mais toujours en continuité constante (voir par exemple l’étude des 4 fils du Seder de Pessah). Il est alors très difficile à analyser en dehors de ce cadre, et la démarche historique de Shlomo Sand est inapplicable à partir du moment ou il refuse de reconnaitre l’altérité qui est un principe fondamentale dans cette évolution, et à aucun moment le peuple juif d’un point de vue Torahique ne s’est reposé sur une origine ethnique, car comme on peut lire dans le (Sanhédrin 74, a) tout est une invention sauf le sang qui coule dans nos veines :
« Un homme alla voir Rabba et lui dit :
– Le gouverneur de ma ville m’a dit que si je ne tuais pas telle personne, il me tuerait.
Rabba lui répondit :
– Laisse le te tuer mais ne tue point. Qui te dit que ton sang est plus rouge ? Peut-être le sang de cet homme est plus rouge que le tien ?”.
S.M
01 Saturday Mar 2014
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English version: http://www.babelmatrix.org/works/de/Celan,_Paul-1920/Psalm/en/34281-Psalm
This Paul Celan poem, certainly evokes David Psalm 103.. However, at first sight, words such as : none , flower …might remind Heidegger philosophy, for whom being is what rise the Dasein out of nothingness , he reveals the rose design. .. But it’s always when Celan seems close to Heidegger that he sticks farthest . Celan never gives up on the subject , he does not suffer from a fate that cames from the being. The will to flourish is a will to flourish against, despite the missing malkhout.
For his unveiling , Celan always gives the most tragic sense : the cruel history of man is isrevealed. Nonsense of history, vision of nothingness where humans crashed . The inverted crown (Krone in German but celan meant malkhout) becomes a circular abyss.
Heidegger develops in half of his book “The principle of reason “: the couplet Silesius . He identifies the Desein reason, being in the abyss is where any research leads to an abyssal groundlessness beacause “as long as the being builts he has no content” Furthermore the rose is for him a constant metaphor.
Even if Celan stayed close to Heideggerians principles, he avoided to give a concrete meaning to “History” other than by speculation. The “No One” becomes “we” .. the rose (all Am israel) is tainted with blood, but escapes from sacrality, ceases to be the ironic and the tragic crown for an absent God, definitely passes into the field of man.
Celan Writing is carried by time it needs, wherever it unfolds, indicates the direction to follow, his poems are beacon for a spiritual itinerary.
01 Saturday Mar 2014
Posted in Paul Celan
Ce poème de Celan, évoque certainement le psaume 103 de David..Néanmoins, au premier abord les mots tels que : néant, fleurir.. rappelle Heidegger, chez qui l’être est ce qui fait surgir l’étant du néant, il fait de la rose.. Mais c’est toujours au moment ou Celan semble le plus proche de Heidegger qu’il s’en tient le plus éloigné. Celan ne renonce jamais au sujet, celui la ne subit pas un destin qui lui advient de l’être. Le vouloir fleurir est un fleurir contre.
A son dévoilement, Celan donne toujours le sens le plus tragique : c’est dans l’histoire cruelle de l’homme qu’il est révélé. Non-sens de l’histoire, vision du rien ou l’on s’abîme. La couronne inversée devient abîme circulaire.
Heidegger développe dans une bonne moitié de son livre “le principe de raison” autour du distique de Silesius. Il identifie la raison de l’étant, l’être à l’abîme ou toute recherche de fond débouche sur un sans-fond abyssal car “l’être tant qu’il fonde n’a pas de fond”. .. Et d’ailleurs la rose est chez lui une métaphore constante. Celan lui, tout en étant proche des principes Heideggériens arrive à donner un sens concret à l’histoire autre que par la spéculation.. le “personne” devient le “nous”.. La rose (tout le Am) est entachée de sang, elle échappe au sacré, cesse d’être la couronne ironique et tragique du D.ieu absent pour passer définitivement dans le champ de l’homme.
L’écriture de Celan portée par le temps, dont elle a besoin, ou elle se déploie produit la direction, ses poèmes sont une balise d’un itinéraire spirituel… Il me fascine ce mec.
S.M
01 Saturday Mar 2014
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I am dismayed by so many images of decapitated, butchered children, exhibited cadavers, in the general silence of what I call the mass . As if some humans feel protected by imaginary boundaries or some armed soldiers. For me it’s humanity in its totality which regresses to the most elementary animal and barbarism. I see no difference between the Roman Arena and the newspapers of this century.
At the same time a rise of “a pseudo spirituality ” is felt everywhere …. Extreme paradox …. I understand why the misunderstood Maimonides, in a very voracious way (at the edge of fanaticism ) was against any form of anthropomorphism, any ethnical theocentrism and humanist thought .
All events or historical human projects are, for Maimonides, subsidiary questions. He is a static and ahistroique antidote for perfect human who does not need Messianic redemption (always relegated to a never coming future) because he reaches the human ideal in the world as it is .
01 Saturday Mar 2014
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Je suis consternée par tant d’images de décapités, d’enfants charcutés, de cadavres exhibés, dans le silence générale de ce que j’appellerai la masse. Comme si certains humains se sentent protégés par des frontières imaginaires ou quelques soldats armés. Pour moi c’est l’humanité dans sa totalité qui régresse vers le barbarisme le plus primaire, le plus animal.
Je ne vois aucune différence entre les arènes romaines et les journaux de ce siècle. Au moment même ou une montée de ” pseudo spiritualité” se fait sentir partout…. Paradoxe extrême …. Je comprends pourquoi Maimonide l’incompris, d’une façon très vorace (à la limite du fanatisme), était contre toute forme d’anthropomorphisation, tout théocentrisme, toute pensée éthico-humaniste. Tous les événements ou les projets historico-humains, sont, pour Maimonide, des questions subsidiaires. Il est l’antidote statique, ahistroique pour l’humain parfait qui n’a pas besoin de rédemption messianique (toujours reléguée à des temps à jamais à venir) car il atteint l’idéal humain dans le monde tel qu’il est.
01 Saturday Mar 2014
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By re-reading”The Lonely Man of Faith,” of R. JD.Soloveitchik, which I find very boredom, I finally understood the distress of Abulafia, although he is a very controversial figure .. but extremely sensitive and lonely. Because deeper one goes into the circle more he is alone. I understand him better now, dissolved in silence, the earth had become too small for him.
01 Saturday Mar 2014
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01 Saturday Mar 2014
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01 Saturday Mar 2014
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J’ai décidé d’étudier (très modestement) le Rav Ashlag…et ce à cause d’un événement majeur: lorsque le Rav Ashalg arrive à Jérusalem en 1921 il se dirige vers la Yechiva Beth El (Bastion des mékoubalim crée en 1733) ….le Rav curieux de savoir ce qui se vivait dans cette Yéchiva, tape à la porte et demande : je voudrai m’entretenir avec les maitres de la Yéchiva et le shamash lui répond : הם בחופשה (ils sont en congés).. le Rav Ashlag dit: מקבלים בחופשה? (mékoubalim en vacances?) LOL ….Un homme qui ne pouvait supporter une approche qui se déconnecte de la réalité contemporaine mérite d’être étudié.
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