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Sa maison, un amoncellement de meubles aux portes sans accès. Les coïncidences muselées, les mains toujours croisées afin de ne rien souiller. Pourtant le corps vieilli plus vite que les objets endormis sur eux-mêmes, annulant l’avenir. La place vacante laissée par l’être cher disparu s’est encombrée d’objets, sans fonction, creusant un petit abîme. On y habite le monde comme sa maison : immobile. Pourtant les espaces sont fragiles, le temps va les user et les détruire.
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