«As you know I have been on the run for more than four months now, not southwards as I gave you to understand, but northwards, it was not warmth to which I was ultimately drawn, but cold, not architecture, my dear architect and building-artist, but nature and in actual fact that quite specific[ally] northern nature, of which I have spoken to you so often, the so-called polar circular nature about which I wrote an essay a full thirty years ago, one of the innumerable secret essays, secreted essays that are never destined for publication, [but] only for annihilation, for I have indeed recently recovered my intention of continuing to live, not of merely prolonging my existence, [for] I am bent on continuing [only] in a [state of] absolute libertinage, my dear architect, my dear building-artist, my dear charlatan of superficies. Secretly, secretively epoch-making, so to speak, my dear sir.»
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“Comme vous savez je suis en fuite depuis déjà plus de quatre mois, non en direction du sud, comme je vous l’avais d’abord laissé entendre, mais du nord, en fin de compte ce n’est pas la chaleur qui m’a attiré, mais le froid, pas l’architecture, mon cher architecte et bâtisseur, mais la nature, et plus singulièrement cette nature nordique très particulière dont je vous ai si souvent parlé, cette nature subpolaire, comme on dit, au sujet de laquelle j’avais écris un ouvrage il y a trente ans déjà, l’un de ces ouvrages clandestins, de ces ouvrages cachés qui ne sont pas destinés à être publiés, seulement à être détruis, puisque désormais j’envisage de nouveau de continuer à vivre, non seulement de prolonger mon existence, cher architecte, cher bâtisseur, cher charlatans des surfaces mais de poursuivre mon chemin de la façon la plus débridée qui soit”. Thomas Bernhard
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