May the coming year be as pleasant as this touch when you walk barefoot on the sand of the sea in the peak of summer and the hot heat burns your feet and then you arrive at the place where the sand meets the sea and that moment when the cool water meets your feet, that’s how the year will be.
L’iconoclaste audacieux osa libérer les fantômes. Nous les attendions.
Il leur avait retiré le visage, à lui-même ce fut son corps.
L’imposteur contrarié par son visage qu’il considérait n’être pas le sien.
À force d’être sincère, authentique, bref lui-même, son visage a pris une drôle de tournure qui donnait envie de détaler.
Le miroir l’habitue, calée son histoire supporte son silence et son anonymat.
Depuis qu’il ne voit plus, ses gestes sont plus amples, excessifs, de plus en plus amples face au silence de tout le monde disparu.
Sourd et aveugle, c’est le meilleur orateur.
A deux doigts de soupçonner qu’il croit à ce qu’il dit, qu’il fait ce qu’il nous dit de croire, à deux doigts de lui donner tes bras ballants.
Avec le soin d’un barbare, longtemps il a cherché une réglementation morale pour encadrer les danses. Un pas de danse qui agrandit les mailles ou des personnes ivres de reflets et les couleurs qui baillent.
Dans le miroir il voit son double, mais il n’y est pas. La tristesse l’y enfonce, il reste coi d’un monologue sans soi avec la foule des quidams.
Non il n’y a plus rien au fond de la bouteille. Au milieu de sa logorrhée tous les mots s’éparpillent et la redoublent.
Discussion interminable où aucun mot n’est à sa place, et un corps étranger qui encombre désormais toute la place.
Après abrutissement total il attend avec extrême agitation le repos. Ayant épuisé le croyable il attend l’incroyable.
Il s’est converti tout seul.
Il ne pouvait y mettre fin par peur de ne plus pouvoir recommencer autre chose. Entre-temps il aurait fallu que tout ait changé selon la providence.
Derniers tests de la voix, suite de vibrations qui modèlent le réel et les mots qui tout de suite déraillent. Par habitude il continue à mentir, tout le monde y voit clair; si il s’écrie : amour, alors tous savent que l’heure du crime a sonné.
Il ne vieillit pas, il est son propre masque, seuls ses yeux sont mouvants mais enfermés derrière. Sa base s’est fendue, il disperse les débris un pied ici un pied là. Il arrive le vent, les bourrasques, qu’il regarde du coin de l’œil. Les cendres l’asphyxient.
Il ne se voit pas, dans la lune, les miroirs ne le regardent pas. Il n’entre pas dans son visage, sans pour autant être fantôme, personne ne le remarque. Le rêve s’évade de l’image dans le miroir, bien y caler sa tête, y considérer son âge, assuré de le précéder, d’être inaltérable, à soi-même son propre sujet.
À y toquer, l’image mentale du visage ne coïncide pas avec celle au miroir, où sont les apparences ? Dût-il s’y arrêter entre deux portes c’est une tête d’un autre qu’il imite. L’image est sans dimension et le cadre du miroir est flou, tout comme l’ombre incommensurable du réel qui le borde. L’image est le miroir qui réjouit ou repousse, aux dés jetés le dos tourné.
“Every time a person does something dishonest, he is in effect tossing a boomerang. How far out it will travel, no one knows. How great or how small a circle it will traverse, only time will tell. But it will, eventually it must, finally come swift and unseen around behind that person and deliver its never-failing and painful blow to the back of his neck.”
“It is not strength that overcomes darkness—but light. Armies may rise, hearts may fail, yet still, light endures, and is mightier than strength. For in its presence, all darkness must flee.” Celebrimbor.
Just before opening this archive, there were projected scenes where i found simple joys, it’s summer, photos and silent films of the family lineage projected in a spherical auditorium before the dark night, in the acoustic space of birdsong, music that breaks the heart.
These shared posthumously memories, were missing the unique presence of silence and voices. They make you melancholic and the pathetic memory struggles cloistered behind a glass wall. The last cinematographic family archives showed ruins of streets and houses mixed together, circuits from shelter to shelter, nocturnal movements. Maybe it is necessary to burn those archives?
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