
Le courant creuse son avancée, assure les méandres de son horizon, rend le cours perpétuel, le temps à la renverse, comme les vagues adossées au lit qui se forme. L’eau creuse autant qu’elle avance au temps long des falaises. Les bords sont faits de vieilles vagues assemblées, les bords sont faits de rives franchies, d’autant de creux que de champs d’inertie.
Ainsi ta peau accélère le cours d’eau dont les limites s’évasent, se plissent, s’enfoncent en ramifications, s’étendent au-dedans de moi. Une surface toute entière, en sutures haut & bas, à laquelle je donne main au visible.









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