Les mots sur les écrans telle une nuée de sauterelle sont assujettis à ce que Walter benjamin appela “la verticale dictatoriale”…qui exclue toute forme méditative de la lecture.
La littérature, les médias et l’écriture se voient dégradés en feuilleton fournisseur d’idéologie pour les nouveaux “intellectuels” et les flâneurs. Il disait ainsi de Baudelaire, témoin léthargique de la défaite du mouvement ouvrier de juin 1845, qui est comme le dit Marx, l’événement le plus colossal dans l’histoire des guerres civiles européennes, qui a, par la suite servi d’engrais à l’apparition des deux régimes totalitaires en Europe (national socialiste et communisme), Qu’il souffrait d’une double dichotomie: il avait une oreille pour les chants de la révolution mais aussi une oreille pour les roulements de tambour des exécutions. Car à côté de l’information et de la réclame générale, la belle littérature ne s’affirme plus qu’en feuilleton, cause de la corruption envahissante de la presse.
Le flâneur doit être approvisionné en sensations, le marchant en clients et le petit homme en images du monde. Aujourd’hui il nous est nécessaire de nous méfier de la fausse conscience et de sa totale inutilité dans le discours public.
L’écrivain historiquement efficace à quitté la scène de l’histoire. L’oralité secondaire est devenue le Seul médium entre les peuples et engendre la perte de l’importance corrélative, nous fait cueillir des fruits pas encore mûrs de l’arbre de la connaissance et un Chaos informationnel et social général.