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De 1307 à 1321, ce fut la genèse de la divine comédie : rupture avec le moyen âge, espoir d’une renaissance, pressentiment d’un nouvel enfer, celui qui régnera sur terre.
1601, Parait Hamlet : le monde entier est une prison, le constat a un effet dégrisant, voire même paralysant au début. Pourtant, Hamlet fait son choix, se révolte, veut arracher les «cordes pourries ».
De 1605 à 1615 fut écrit Don Quichotte, tentative admirable mais combien triste d’pposer au froid calcul et à l’intérêt sordide de l’honneur, la justice, la beauté, ces sentiments des âmes ardentes ; volonté presque touchante de vaincre l’esprit de lucre et son époque nouvelle par les rêveries anciennes, en fermant les yeux.
En 1808, puis en 1831 s’impriment les deux parties de Faust, œuvre qui embrasse toute la lutte des hommes pour leur libération, poème ou les défaites ne sont que ce qu’elles doivent être : des arguments en faveur de la poursuite du combat.
1866, le monde apprend la parution de crime et châtiment avec toute la portée qu’on lui connait, explication épouvantable et microscopique de la vie terrestre. Son œuvre a mis en évidence, la corrélation profonde avec la géniale révélation de Schiller qui ne se contentait pas de considérer les passions dans leurs extrêmes aberrations mais se rendait bien compte combien elles étaient liées au système de pensé de l’individu.
À chaque œuvre philosophique ou littéraire on découvrait une nouvelle fois la même vérité: le résultat ne s’obtient jamais d’un coup. Depuis les anciens jusqu’à Dostoieveski en passant par Dante, Cervantes, Shakespare, Goethe,Schiller, Balzac: Ne voit-t on pas la une matérialisation progressive des problèmes éternels de l’humanité? Qui se condensent, se concrétisent? De la lutte des titans si chère à Yünger ?
Titre: Gitarren statt Knarren/ La place des armes.