

La défaite est un rôle qui lui a été donné et qu’il affectionne. S’éclipser, jouer à suivre les fantômes, avant de disparaître définitivement sans être vu (autant que possible derrière un sommet). Les miroirs sont de bons intercesseurs. C’est un rôle égoïste qui gâche et qui met beaucoup de choses de coté autour, mais de cela ne sait qu’à peine, c’est à dire rien, peut-être a t-il besoin à lui seul de cette place vide ? Il aimait beaucoup les livres les plus impossibles, regarder la lune, rêver d’un ticket pour mars, du ventre des robots, se précipiter au cheval sur la grande roue. Une fois revenu à lui, les constructions étaient inutiles, le rendaient inepte à ce monde mis à nu, futile et cruel, les constructions évanouies en marques inondées sur terrain vague dévasté. Plus il lisait, sans dépit car c’était sa tasse de thé, mieux il suivait, plus les fils se tendaient entre les siècles, plus il lisait tout en même temps, s’entortillant, se ruinant, plus le vertige le prenait, le repoussait. Pour calmer sa peur, il allait relire niché se balançant dans le recoin de la pièce : ce n’était qu’alors qu’il se rappelait, qu’il retenait, donnant des branches à sa mémoire. Il ne sait pas s’il a lu entendu ou vu que l’arbre c’était les branches, ne sait pas s’il rêve, les branches pour ainsi dire s’élevaient, soulevaient une robe autour du tronc.
“ Je regarde la montagne et la montagne me regarde. Je suis à elle comme elle est à moi
Mais le sublime est atteint lorsque je réalise qu’elle ne regarde point, elle ne me regarde point ; alors tout d’un coup je perds mon visage et je deviens la montagne ou n’importe quel être aveugle…
Il suffit de dire la respiration pour que la vérité apparaisse
Cachée dans la montagne, une écriture se déploie en toute innocence ; ce n’est qu’ainsi qu’une écriture peut se résoudre offrande d’amour. Elle jaillit pour ne rien dire, ou dire ce rien qui nous accable, alors que le miaulement du chat, la plainte de l’enfant, la peur des chiens et le moindre geste dans cette haute montagne viennent lui rappeler qu’elle est proprement rien
Lutte à mort entre chiens. Le saint n’interrompe pas son écoute ni son calme ”
Je est un Autre (alif / ouverture | extrait)
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C’est le temps qui rêve son instant : sans attente, devoir, crainte – l’aube (aimante). Salut l’amie.
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Car nous sommes comme les troncs d’arbre dans la neige. Apparemment ils sont posés là, bien lisses, et l’on devrait pouvoir les écarter en donnant juste une chiquenaude. Non, on ne peut pas, car ils sont fermement rattachés au sol. Mais regarde, même ça est apparence. Franz Kafka
Wouter Veldhuis – A shift of attention across lines, colors and patterns – Organic Industries 006 (youtube.com)
My darling this is how feel about your post this morning
No Cookies in the Library – Classic Sesame Street (youtube.com)
Phebus:
As thus saith god, yoy can not be my wife anymore, So you’re my tree” Ovide-metamorphoses. The two forces (trees) are identical so no footstep is unnecessary here.
A relationship is like you are a tree you sheltered that person for awhile, if they left you they did not love you enough and you can find someone that does..suddenly they did not see all you had to offer the leaves and the shade, and they wanted to leave..this meant they did not love you enough in the way you deserved. Seek therapy to get over this.Meet new people with an open heart even if it is broken.
Figure it out for yourself that if they loved you, really loved you, they would’ve put you first.