


Plus les lointains s’éloignent plus ici tout est plat, les repères s’absentent, seul le temps passe. D’un grain de sable une oasis. Et toujours pas de pas.
Tu te penches du côté de la mer, les mers se traversent, la lune élève l’eau au point de flottaison, le vent a une rondeur de cœur, en son sillage reposent les perdus.
Sans notre inconstance comment verrions-nous le sable se déposer ? Les objets perdent tout poids dès lors qu’ils ont quitté les mains. Témoins miraculés du hasard la vie est trop courte pour s’arrêter, s’étendre à son propos, l’expérience n’y est pas si heureuse.
C’est obscur ce que je raconte, enfant j’ai dû croire que les gens entre eux se révélaient des secrets, je n’y comprenais rien, j’ai parlé à cinq ans, je lisais sur les visages quand j’étais invisible, j’ai essayé, maintenant c’est la même chose, au lieu des secrets c’est rien. Faute de ne pas voir derrière le mur mes phrases s’y brisent. L’organique dessein de l’œil à éclairer un aspect du monde alors inconnu paraît aussi étrange que l’apparition du langage. La réalité désaffectée comme entreprise de décontamination. Condition optimale à des résultats statistiques fiables.
Don’t tell me the moon is shining; show me the glint of light on broken glass.
Anton Chekov.
Only love can show you the glint of light on broken glass.
This is the only love I know.
Stella • Love and Depth (youtube.com)
Better than eating Ashkenazi..it’s more like watching the sunrise.