
Il existe, dans la vraie vie, un fil sans bout ni d’un côté ni de l’autre, qui rend la vie pratique si épuisante qu’à chercher à la comprendre, se découvrent en elle les traits d’un witz incongru.
Le récit de soi classe par séquences des événements, les assemble autour d’un temps non-fixe dont l’axe change tout le temps, selon la succession de points d’assemblage impossibles à tordre, impossibles à maintenir, des points souples d’ancrage fixés n’importe où. Rapprocher les événements, bout à bout, sans tenir compte des temps morts uniformes et sans histoire, qui avec le sommeil forment l’essentiel du temps, donnent à la vie son caractère illusoire et pathétique, réplique de répliques. Reste à rejoindre le sommeil comme refuge protecteur d’une quête sans héros pour quelques miettes précieuses. Malgré la complexité de la métamorphose et de la reproduction, la durée de vie totale du morphe bleu n’est que d’environ 3 mois.
J’avais des hauts, j’avais des bas…
En 1994, j’ai gagné le tournoi de tennis avec des balles en mousse à la colonie de vacances en Auvergne. À la même colonie, en descendant la montagne pleine de virages, j’ai vomi mon pain d’épices dans le J7 qui sentait le gasoil.
En 1996, la prof de français a lu ma rédaction à tout le collège. J’ai eu 4 de moyenne en maths.
En 1999 , j’ai fait 220 kilomètres à vélo en 6 heures. La même année, j’ai fini à l’hosto en coinçant ma roue dans les rails du tram.
En 2002, j’ai eu la meilleure note de tous les temps au test d’allemand de l’armée française…Je continue ?
Le temps qui reste | Selbstwehr
מספרים על יהודה עמיחי שאמר פעם שבכל פעם שהוא עם אשתו הוא מוחק פסוק בספר איוב
Happy Sukkot my dear. The ephemeral is to know that for a week we live under a precarious dwelling in order to remember the fragility of the world and the moods of our hosts, the world is made like this and we have known it for centuries. You do as well.