Goethe disait: « Laissez-moi maintenant oser ouvrir grand la porte / Au-delà de laquelle les pas des hommes ont toujours trébuché. » c’est un maillon de la chaîne d’or d’Homère, qui existe depuis les débuts de l’alchimie philosophique jusqu’au Zarathoustra de Nietzsche.
C’est vraiment un voyage de découverte impopulaire et dangereux, surtout en ce moment où j’ai besoin d’un point d’appui dans ce monde. Il était essentiel pour moi d’avoir une vie normale dans le monde réel comme contrepoids à cet étrange monde intérieur. Ma famille et ma profession restaient la base à laquelle je pouvais toujours revenir, m’assurant que j’étais une personne ordinaire, réellement existante.
Nietzsche avait perdu le sol sous ses pieds parce qu’il ne possédait rien d’autre que le monde intérieur de ses pensées – qui d’ailleurs le possédait plus qu’il ne le possédait. Il était déraciné et Il planait au-dessus de la terre, et c’est pourquoi il succombait à l’exagération et à l’irréalité.
Pour moi, cette irréalité était la quintessence de l’horreur, car je visais, après tout, ce monde et cette vie. Peu importe à quel point j’étais absorbée ou bouleversée, j’ai toujours su que tout ce que je vivais était finalement dirigé vers cette vie réelle qui était la mienne. J’avais l’intention de remplir ses obligations et d’accomplir ses significations.

Ma pénélope
Les Deux Crocodiles (Joël Seria 1987) avec Jean Carmet et Jean-Pierre Marielle (youtube.com)
Ce film sublime du grand Joël Seria est une de mes bobines préférées…la Bretagne de Flaubert.
Albert Camus – L’art et la révolte ne mourront qu’avec le dernier homme (youtube.com)
La laideur du monde moderne est établi sur l’acception progressive de tout sans jugement.